Report du match Nantes-PSG : La LFP privilégie les intérêts du Paris Saint-Germain
La Ligue de Football Professionnel (LFP) a pris la décision de reporter le match entre le FC Nantes et le Paris Saint-Germain, initialement prévu le week-end du 12-13 avril, au 22 avril. Cette modification du calendrier vise à offrir au PSG une période de repos de six jours entre ses deux confrontations contre Aston Villa en Ligue des Champions. Ce choix souligne la volonté de la LFP de soutenir les clubs français engagés dans les compétitions européennes, mais soulève des questions sur l'équité sportive au sein de la Ligue 1.
Kombouaré fustige la décision : "On n'est pas contents"
Antoine Kombouaré, l'entraîneur du FC Nantes, n'a pas caché sa frustration face à cette décision. Il a exprimé son mécontentement lors d'une interview accordée à France TV, soulignant les difficultés que ce report engendre pour son équipe. "En tant qu'entraîneur, c'est très handicapant," a-t-il déclaré, ajoutant que malgré le refus initial du club, ils savaient que le conseil d'administration de la LFP finirait par céder à la demande du PSG. Kombouaré a également fait un parallèle avec l'époque où l'Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas bénéficiait de traitements similaires, suggérant une forme de favoritisme persistant dans le football français.
"On a refusé la première demande, mais il y a des combats qu’on ne mène plus : on savait que même en refusant, le conseil d’administration allait accepter la demande du PSG. Je me souviens de l’époque du grand Lyon, avec Jean-Michel Aulas... Mais au niveau de mon travail, sur le plan personnel, c’est très handicapant et on n’est pas contents." a t'il confié.
"On a refusé la première demande, mais il y a des combats qu’on ne mène plus : on savait que même en refusant, le conseil d’administration allait accepter la demande du PSG. Je me souviens de l’époque du grand Lyon, avec Jean-Michel Aulas... Mais au niveau de mon travail, sur le plan personnel, c’est très handicapant et on n’est pas contents." a t'il confié.